Cependant il peut exister un trouble de fonctionnement des réflexes archaïques. En effet, le réflexe peut ne pas s’activer ou au contraire ne pas s’intégrer.
Dans les deux cas, la personne aura un manque d’efficacité de son réseau de communication entre les différentes parties du système nerveux. Ce qui va entraîner une perturbation dans les différents processus neurologiques (comme celui de l’apprentissage) et une détérioration de l’image corporelle (mauvais contrôle postural).
Comme le dit Alain Berthoz, « Loin donc de n’être qu’une affaire de muscles, le mouvement est au fondement de l’évolution du cerveau » et donc de nos facultés d’apprentissage. Les premiers mouvements déclenchés par les réflexes archaïques doivent être répétés maintes et maintes fois, et ce, même dans le ventre de la mère. En effet, les premiers réflexes archaïques apparaissent à 5 semaines de grossesse et sont les prémices des connections synaptiques.
Donc tout événement qui va limiter le déclenchement des réflexes archaïques de l’enfant pendant la grossesse (pathologie de la mère, stress émotionnel…), à l’accouchement (césarienne, forceps, accouchement difficile…) ou après la naissance (manque de stimulation, youpala…), sera source de perturbation des réflexes archaïques et donc de l’évolution psychomotrice de l’enfant.
L’évolution psychomotrice fait passer l’enfant par des étapes immuables et dans un ordre bien précis (maintien de la tête, coordination œil main, retournement sur le ventre et maintien du torse, maintient assis, ramper, 4 pattes, redressement, marche…). Toute omission d’étape peut être un signe d’une déficience d’un réflexe archaïque et peut avoir des conséquences sur le réseau de communication neuronal.
Attention, cela ne signifie pas qu’un enfant ayant vécu ces événements, rencontrera forcément des difficultés d’apprentissage !
